Résumé du documentaire
Le premier volet de cette série de documentaires évènements présentés par Yann Arthus-Bertrand et consacrés aux grands enjeux de la planète.
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Le premier épisode de Vu du Ciel est consacré à la biodiversité. Yann Arthus-Bertrand souhaite absolument commencer cet état des lieux
par la présentation de l'incroyable richesse du vivant sur notre planète mais aussi de sa très grande vulnérabilité. Depuis le Kenya, dont nous survolons avec lui les régions les plus remarquables - la réserve du Massaï Mara, la forêt Kakamega, le lac Natron, le Mont Kilimandjaro - il nous raconte la passionnante odyssée de la biodiversité et nous entraîne dans les autres pays du monde - le Congo, le Pantanal au Brésil, la Tasmanie, le Groenland, la Chine - où elle est particulièrement riche et souvent menacée.Tout est vivant et tout est lié nous dit Yann Arthus-Bertrand.
Nous ne connaissons qu'une infime partie du monde qui nous entoure : de la plus invisible bactérie au plus majestueux des félins, du plus petit lichen à la plus haute des fougères arborescente de Tasmanie, la vie est partout et prend toutes les formes. Les scientifiques découvrent chaque année de nouvelles espèces d'oiseaux, de reptiles, d'insectes, de plantes ou de champignons. Dans le même temps, des millions d'espèces disparaissent à tout jamais. Au sommet de la pyramide, l'Homme n'hésite pas à bousculer les grands équilibres fragiles de la nature, quitte à compromettre sa propre survie. Vu du Ciel pointe ces contradictions et salue l'engagement de tous ceux qui protègent les trésors vivants, parfois dans l'indifférence générale.
Au Kenya, où la biodiversité est particulièrement riche, Yann Arthus-Bertrand retourne dans la réserve du Massaï, Mara, où il a commencé sa carrière de photographe il y a plus de trente ans. Il y retrouve son ami Jonathan Scott, photographe comme lui et présentateur d'une émission sur les lions pour la BBC, avec lequel il évoque les difficultés de la préservation de la faune. La cohabitation est difficile entre les Massaï devenus cultivateurs et les éléphants qui piétinent régulièrement leurs cultures. Un problème que l'on retrouve partout dans le monde entre les grands animaux, prédateurs ou non, et les hommes de plus en plus nombreux à défendre leur pré carré. La protection des forêts et la diversité des plantes constituent autant de richesses que certains Kenyans souhaitent protéger. Ainsi les initiatives de l'association des Amis de la Terre dans la Kakamega forest et le témoignage des laibons massaïs attachés aux vertus médicinales de certaines plantes témoignent du même souci de sauver la diversité végétale. En survolant le Mont Kilimandjaro, dont les neiges autrefois " éternelles " ont en grande partie fondu, Yann Arthus-Bertrand et Patrick Duncan, chercheur au CNRS, constatent avec nous que le réchauffement de la planète n'est pas une vue de l'esprit...
En République démocratique du Congo, la disparition inquiétante des hippopotames du Lac Edward a des conséquences inattendues et spectaculaires sur la survie des pêcheurs qui voient les poissons du lac se raréfier inexorablement. Là encore, tout est vivant et tout est lié puisque la principale nourriture des poissons provient des déjections naturelles des hippopotames. Le combat de Peter Banza, militant du WWF, est d'autant plus essentiel qu'il conditionne l'avenir des populations locales... Véritable sanctuaire du vivant, la région du Pantanal au Brésil, où fourmillent des millions d'espèces animales et végétales, est symbolique de l'importance des grandes zones humides de la planète, elle aussi en danger. Certains Brésiliens l'ont bien compris comme Antonio Ribeiro, ancien guide de chasse repenti, qui s'est associé aux naturalistes pour observer et protéger les derniers jaguars. C'est dans le même esprit que Carolina Vargas consacre son temps et son énergie à la sauvegarde des loutres géantes du Pantanal...
En Tasmanie, le sénateur Bob Brown est parti en croisade contre la déforestation au napalm de l'une des plus anciennes et des plus belles forêts du monde. Là encore, les essences les plus rares et toute la biodiversité qu'elles abritent conditionnent l'équilibre de cette région. Mais l'industrie du bois défend ces objectifs mercantiles par tous les moyens en dépit de nombreux appels au secours des scientifiques australiens...
En Chine, dans la province du Yunan, la découverte des propriétés exceptionnelles d'une plante contre le paludisme, l'armoise annuelle, permet de lutter efficacement contre ce fléau qui tue chaque année de nombreux malades et particulièrement des enfants. Ainsi, l'expérience du Docteur Ho, médecin traditionnel chinois, contribue-t-elle à découvrir les qualités encore méconnues de la biodiversité...
Aujourd'hui, l'armoise annuelle est exploitée à grande échelle et de nombreux pays bénéficient des médicaments qui en sont dérivés.
En Afrique, l'intervention de l'homme dans l'éco-système du Lac Victoria a déclenché un déséquilibre considérable.
L'introduction de la perche du Nil, un énorme poisson carnivore, a fait disparaître la plupart des autres espèces, compromettant pour longtemps l'avenir des pêcheurs du lac... Un reportage symbolique de la fragilité des grands équilibres de la nature et des erreurs que l'homme peut commettre quand il impose sa loi au mépris de la biodiversité...
Enfin, au Groenland, l'ours blanc comme les populations d'Inuits sont les premières victimes de la fonte des glaces due au réchauffement climatique provoqué par les gaz à effets de serre. Mais d'autres pollutions industrielles venues de milliers de kilomètres menacent tout autant ce sanctuaire glacé. Les crevettes, les poissons, les phoques, les ours blancs et in fi ne les humains qui les chassent, deviennent victimes à leur tour de la pression dévastatrice de nos rejets industriels...
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