Résumé du documentaire
Muriel Robin au Cameroun
Film entier en streaming.
Préserver la faune et les communautés humaines
Il existe un pays, chaleureux, une forêt, foisonnante, peuplée d'hommes, petits par la taille, mais grands par le coeur. Cet endroit c'est le Parc de Campo-Ma'an au Cameroun, habité entre autres par les
Pygmées Bagyéli. Cette forêt, située dans le sud-ouest du Cameroun à la frontière de la Guinée équatoriale possède une flore et une faune d'une richesse exceptionnelle, 302 espèces d'oiseaux, 122 espèces de reptiles, plus de 80 espèces de grands et moyens mammifères parmi lesquelles des espèces en danger de disparition telles que l'éléphant, le gorille, le chimpanzé, le Mandrill, etc. Une richesse menacée par le braconnage, les conflits sur l'affectation des terres et la spéculation foncière.
Naissance d'une zone protégée
Cette forêt fut affectée à une série de projets commerciaux - extraction de bois, plantations industrielles - jusqu'en 1999, date à laquelle le gouvernement camerounais y établit une immense zone protégée. C'est ainsi qu'en 2000, est créé le Parc national de Campo-Ma'an, dans la foulée du Sommet de Yaoundé sur la protection des forêts d'Afrique centrale. Un projet financé conjointement par le "Global Environmental Facility " (GEF*) des Nations Unies - sous l'administration de la Banque Mondiale - et la Direction Générale de la coopération internationale du Royaume des Pays-Bas, et mis en oeuvre par Tropenbos et SNV. Le Ministère de l'Environnement et des Forêts du Cameroun, chargé du volet "conservation de la richesse naturelle", et donc responsable de l'application de la réglementation, du contrôle de la chasse et des mesures antibraconnage, bénéficie d'un appui financier du FFEM". Ce projet a pris fin au début de l'année 2003, au moment ou le WWF lançait son action dans la zone.
La marginalisation des Pygmées
C'est dans ce lieu unique que Muriel Robin a rencontré le sociologue Bertin Tchikangwa, chef d'un projet du WWF qui vise à assurer la protection et la gestion du Parc national. Le défi auquel il doit faire face aujourd'hui : autoriser les Bagyéli à chasser dans un parc où l'on protège la faune ! Ce peuple de chasseurs-cueilleurs dépend de la forêt. Lorsqu'on leur a appris qu'ils n'avaient plus le droit d'y pénétrer librement, ils ont tout rejeté en bloc. C'est que la chasse, plus qu'un mode de vie, est constitutive de leur identité. La forêt leur donne non seulement des plantes pour se soigner, des matériaux pour construire leur maison, des animaux pour manger, elle est aussi le lieu des présences invisibles, l'espace religieux des esprits ancestraux. "Si, pour les observateurs du WWF, il est vrai que les pratiques traditionnelles des Bagyéli ne constituent pas en soi une menace pour le parc, les autorités leur reprochent de s'associer parfois aux braconniers professionnels. Cela débouche sur une situation d'incompréhension mutuelle qui n'aide pas les efforts de conservation." Il faudra donc trouver un compromis.
Des chimpanzés menacés de disparition
Muriel Robin s'est également rendue dans le sanctuaire de Pongo Songo, accompagnée de la primatologue Cécile Neel, là où on essaie de sauver les chimpanzés orphelins. Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) nous avertit clairement : la menace de destruction de l'habitat de ces grands singes est une menace aussi grande pour leur survie que le braconnage et la maladie. L'enjeu, c'est tout simplement le risque d'extinction de l'espèce animale la plus proche de nous. Le chimpanzé est en effet capable d'apprendre la langue des signes, fabrique des outils, se reconnaît dans un miroir et dispose d'une certaine "conscience de soi". Les groupes de singes possèdent même une forme de "culture" car les techniques de chasse ou d'épouillage sont transmises de génération en génération. "Nous avons le devoir de sauver l'espèce animale la plus proche de l'espèce humaine (...) et nous avons aussi la responsabilité de conserver l'écosystème où ils vivent", a récemment déclaré le directeur du PNUE, Klaus Toepfer. Un avis que complète ironiquement Marc Hauser de l'université d'Harvard : "nous aurons une carte détaillée de son génome, mais nous n'aurons plus d'individus à étudier !"
Télécharger ou voir le documentaire Rendez-vous en terre inconnue - Au Cameroun avec Muriel Robin en VOD.
je suis une fan de Muriel R. j'adore ce quelle fait ce quelle est!!! Et encore une fois elle ne ma pas decu!!!!
ne changez rien vous etes magnique!!!
merci beaucoup pour ce moment passer en votre compagnie au milieu des Imba!!!!